lundi 28 septembre 2009

samedi 26 septembre 2009

Ah ben ça calme...




Bon , no panic, y a le net sur Grenoble & C° mais bon, là, vu l'info, je récupère mon crédit... (sympa, comme les mobiles, ça se cumule, chouette)...

Donc, depuis le temps qu'on vous le dit, ça vient de sortir... le sondage Chart of the day du jour (sic).

On y découvre (est-ce une grande surprise ???) que pas loin de 3/4 des lecteurs de news-on-line sont prêts à zapper leur journal préféré en cas de paiement. Bien voui... En même temps, 5% qui sont prêts à payer, c'est royal ? Avec ça, les stocks options vont valser...

Pas sûr que Libé, Le Monde, Le Figaro et autres hebdos retiennent la leçon. Laissons donc faire (qui va se soucier des préoccupations des lecteurs de 2009 ; vous rigolez, le marketing de la demande, c'est un truc de naze...)

Enfin, quand ils l'appliqueront (la visite payante) et que ça sera un gros bide, ils pourront toujours faire des papier (gratuits) pour s'offusquer et demander au gouvernement français qui saura les écouter (si si y a un précédent, voire 2, les jumaux Hadopi) pour re re re taxer les citoyens ; à part ça, elle sait quoi faire la sarkozie ???

Tiens, à propos de stock options, y zont rien fait à Pittsburgh, les 20 ? Y avait pas un chef de file qui avait prévu la "refonte du capitalisme" en avril de cette année ??? Ben si, le président de la République de France !

Les sondages ne vont pas bouger pour autant, comme d'hab !


Bon & Saccavo sont dans un bateau




visuel : http://dicouu.blogspot.com/2007/05/fluctuat-nec-mergitur.html

Explication sur une pause prolongée
à destination des quelques follovers qui m'interpellent sur mon silence radio depuis le 15 septembre (dix jours = une éternité, c'est bien connu :-), n'est-ce pas, Yannick...) - Attention ce post est bourré de liens, à consulter de préférence pour en tirer meilleur profit...

De ma longue quête, puis de mon acharnement à vouloir à tout prix -;) interpeller les éditeurs/législateurs à remettre à plat les droits d'auteurs, je me pose l'instant de quelques lectures.

J'étais en "stand-by" dans cette tourmente provoquée par Google, la BNF, la pause d'Isabelle (zazieweb) Aveline, Hadopi2, les droits d'auteur, je devais me poser/re-poser. Et puis ce nouveau challenge professionnel : développer un nouveau centre de profit au sein de l'entreprise qui pourvoit à mon quotidien... Passé numér'île, (et aussi sur OF), le conseil municipal d'hier, je reprends contact...
De ces lectures, issues du net (évidemment), je refeuillette les blogs qui nourrissent ma réflexion et notamment ceux (bien sûr) de François Bon et de Lorenzo Soccavo, entre autres.

Leurs analyses convergent vers ce dont —j'imagine— l'édition numérique pourrait être (si tant est que l'on puisse aujourd'hui savoir/dire ce qu'elle sera). Nous nous interrogeons tous —aiguillonnés/agressés par les "traditionalistes" (entendez par là les ayatollahs du bon vieux vélin et de la plume Gilbert & Blanzy-Poure)— sur l'avenir du livre.

Mais s'agit-il du livre, de la lecture, des signes, de l'imprimerie, des flux, in fine ? (lire/relire "la sacralisation du livre" de Lorenzo, voir lien ci-après) ? Réservoirs de contenus, c'est ça et le temps aussi... Lorenzo a entrepris un cycle sur la Prospective du Livre et de l'Edition ; il en a dépassé la mi-parcours ; à explorer/suivre, donc.

Je retourne/reviens vers mes "fondamentaux".
L'initiateur du versant numérique de l'édition (sans doute rapidement une "montagne"...) :-) est incontestablement Bruno Rives, l'évangélisateur du papier et de l'encre électroniques qui porte haut et fort la technologie. Depuis 2004 (et bien plus avant avec son expertise, dans la galaxie Steve Jobs), inlassablement, il oeuvre dans les laboratoires de la planète pour l'émergence de l'outil... sans oublier qu'il est aussi l'auteur (le contenant + le contenu donc) d'une pièce-clé du puzzle dans ce domaine avec son Aldo Manuzzio, à consulter ici.

Je relis donc François Bon qui vient de "s'exiler" pour une année au Canada.

Pourquoi le Canada ? Rappelons que François, auteur prolixe, qui vient de sortir "L'incendie du Hilton" chez Albin Michel est lui-même le géniteur de publie.net, laboratoire/coopérative. Novateur s'il est en, François aborde l'édition sous un angle nouveau et risqué. Son séjour au Québec, c'est lui qui nous l'indique, est la création d'une structure dédiée à l'édition, hors de ses terres de France et de Bretagne, pour explorer l'édition à la sauce troisième millénaire. Quoi, la France est en "désuétude" avec l'édition ? Alors, je prends armes et bagages et direction une terre nouvelle (la Nouvelle France...), berceau d'une législation plus soft pour expérimenter un nouveau business modèle !

François a raison (Droits d'auteur et édition numérique ici, ainsi que Internet & rémunération des droits des auteurs là) : le SNE, Livres Hebdo, c'est du vingtième siècle et nous voilà au troisième millénaire. Non, Gutenberg n'est plus le maître des lieux, non Hadopi n'est pas une solution (c'est moi qui l'énonce) : que faisons-nous pour les auteurs ? Toujours sous la coupe des éditeurs et leurs 14% de rémunération sur le prix HT du livre ? Et si l'auteur devenait son propre éditeur ? C'est un peu le sens de publie.net, mais François sans doute me corrigera si je dis des énormités. Personne ne parle de bouter l'éditeur hors de la sphère du livre, mais à vouloir continuer à se reposer sur un épais matelas confortable qu'à érigé en doctrine la Société des gens de lettre, personne ne s'offusquera de la démarche ; plus que courageuse, elle est porteuse d'un colossal espoir de progresser. Il faut d'éternels défricheurs ; ainsi est François Bon.

Charles Kermarrec de Dialogues à Brest l'a bien compris dans son récent dépôt de brevet (=je vends le papier + le numérique) ouvre une brèche (à lire dans OF du 3 septembre, ici) ; d'autres suivront. Le navire ne coulera pas...

Et puis, cerise sur le gâteau (merci, François de nous le rappeler, mais nous ne l'avions pas oublié...), Fabrice Epelboin oeuvre également dans ce magma bouillonnant avec l'incontournable ReadWriteWeb, version fr (le site fondateur est US), très inspiré nous interpelle sur l'évolution et les révolutions induites en termes de comportements, de nouveaux usages,, de prospective sur l'internet dans son ensemble. Actuellement en ligne... ça tombe bien : Remix culture et droits d'auteur avec des formules à l'arrache : La culture, un lien ou un bien ? ou encore : Le droit d’auteur, protection des bouteilles ou du vin ?

Provocateur, Fabrice? Au-delà, visionnaire, sulfureux souvent, délicieux toujours... Défricheur et veilleur comme bon nombre d'entre-nous, à parcourir la toile à tout instant il nous indique notamment la récente interview de Joi Ito, le chief executive de Creative Commons, pour mieux s'immerger dans les droits d'auteur, ici, sur le Guardian ou mieux là, son interview.


Notre regard sur le livre ne se limite pas, nous le rappelle Lorenzo à la sacralisation du livre à un objet magico-religieux... loin s'en faut, le numérique est bien présent et ne compte en rester là... Ou encore son post au-delà du significatif : Les éditeurs sont des pragmatiques...

Google, il est vrai pousse à la roue avec Google Books Research (j'ai téléchargé cette semaine la version google de Madame Bovary dans sa version originale, ici... et c'est efficace : 467 pages en 2,2 Mo, version pdf, version ePub disponible), les opérateurs s'en donnent à coeur joie, Apple propose son très novateur AppStore avec pléthore de livres à lire sur iPhone (avant de critiquer et de "défoncer" la lecture sur iPhone, essayez-donc, on en reparlera après ; car c'est bien souvent le cas : des cris d'orfraie du type : Jamais je ne lirai sur iPhone. Et bien essayez, sans doute vous l'adopterez... On en reparle, monsieur Zyg (www.livres-alive.com). Tout a commencé ici par un édito de furie que j'avais écrit le 5 avril... Puis ont suivi les éditos 7 et 8 et toute une série de posts enflammés pour expliciter...160 et quelques posts plus tard, difficile de progresser avec les "tradis"... que d'énergie(s) à renouveler...

Les autres incontournables, fondamentaux aussi
Nous n'oublierons pas également celles/ceux (et aussi les oublié(e)s de ce post) qui font l'écriture numérique d'aujourd'hui : Aldus 2006 - Hervé Bienvault, eBouquin - Clément, La Feuille - Hubert Guillaut , Numerikbook, Jean-François Gayard, Archicampus - Virginie Clayssen, Jean-Michel Billaut qui a traversé une épreuve incroyable liée, comble de l'ironie au manque de tuyaux, combat qu'il mène depuis bien longtemps... Pardon pour les autres, je corrigerai... Un clin d'oeil vers ArchiBald au passage et à Xtelle89 ; je ne cite pas zazieweb, c'est un peu tard ou sans doute trop tôt... D'autres défricheurs, ancrés eux aussi dans le livre sont présents : Jean-Christophe Courte et son Brompton chez urbanbike, le designer ; Peter Gabor, le maître typographe.
[MàJ 11:26 - je savais que j'en oublierais : bien sûr Transnets, Francis Pisani, exilé aux states, le pôvre..., le chantre de la mobiquité, celui qui nous appris ce qu'un bon webacteur devait être...]

Les auteurs innovants
Bien sûr, déjà cités : François Bon, Bruno Rives et puis Gwenn Catala (Marath'O'Tweet) le breizh-catalan thaïlandais de Paris/ChangRai ou encore Thierry Crouzet (Twiller), provoc anarchiste (c'est ainsi qu'il se présente), mais je soupçonne le gaillard de faire de son anarchisme un tag marketing... twittent et initient des vecteurs de propagation de la littérature innovants. La Nouvelle-Calédonie suit avec Samir Bouhadjiad, la toile s'enflamme d'expériences au service de l'écriture.

Et pendant ce temps-là...
Henry Le Bal, dramaturge, poète, écrivain, philosophe, théologien, à l'ombre de sa Galerie de Bretagne pianote sur son mobile des sms à ne plus en pouvoir. :-)) en pensant aux Montparnos (1910), tout en maugréant sur la vacuité, sur la non-pensée qu'induit l'écriture numérique. Et bien voilà un atelier passionnant pour numér'île 2 que nous allons initier fin août 2010 dans le magique Salon international du livre insulaire de Ouessant. La littérature est une île qu'ils disaient... Qui de tous ceux cités dans ce papier voudra/ont affronter Henry-le-terrible. J'ai ma petite idée, mais laissons du temps au temps.

La semaine prochaine
Elle sera pour moi —en expédition pour installer mes deux filles Oriane et Cécile qui ont poussé la délicatesse jusqu'à continuer leurs études supérieures à Montpellier et à Grenoble... — une étape décisive.

Je passerai chez Glénat qui vient de se nicher dans un ancien couvent rénové high-tech, continuerai sur Lyon voir une personne qui a un projet, comment dirais-je ? (novateur est un peu faible en l'occurrence) en panne d'inspiration, j'utiliserai une métaphore : quand le phoenix renaît de ses cendres ; certains comprendront... Enfin je pousserai vers un anar en Tarn et Garonne, pour qui Ouessant demeure une tentation. Bien évidemment, j'en ferai écho ici ou là.

Allez comprendre quelque chose... Nous vivons une époque formidable ! Je me souviens, à l’ère des flux radiophoniques, Yolaine de la Bigne s’exclamait sur France-Inter : Quelle époque épique ! Normal c’est une Bretonne, elle aussi...

J'allais oublier : longue vie à Louis-Abel et à son grand frère Paul-Elie, N K-M comprendra.

Je vous laisse, pour les parisiens (veinards) c'est l'heure du Bookcamp 2. Quelqu'un fera une synthèse pour les provinciaux/éxilés ?

mardi 15 septembre 2009

285 députés fossoyeurs des droits d'auteur


"Les députés républicains, au premier rang desquels Victor Hugo et Victor Schoelcher, tentent mais en vain de mobiliser le peuple, les classes populaires, qui ont perdu le droit de vote par l'obligation de résidence, ne voient pas d'intérêt à risquer leurs vies pour défendre ce régime.... La plupart des députés opposés au coup d'Etat sont prestement arrêtés et bannis" - http://perso.wanadoo.fr/herodote/histoire12022.htm

Ils ont osé !


Naguère ils ont joué avec la loi sur les sectes où, dixit les médias ces jours derniers : "personne n'a vérifié que l'on pouvait pas dissoudre une secte pour détournement de fonds..." Personne, pas même les juristes qui ont vérifié la loi...

[MàJ mercredi 16-09 - 0 H 30 - Je cite Libération, à lire ici : "Les députés qui crient au scandale en septembre sont ceux qui ont voté la loi en mai. S'ils sont sincères dans leur révolte, ils avouent du même coup qu'ils votent des lois sans en connaître le contenu". C'est grandiose : serait-il possible que nos parlementaires aient pu voté Hadopi2 dans ces conditions ?]


Cela n'inquiète personne ni même les médias qui, nous annonce-t-on, sont à l'agonie. Il est où le journalisme empreint de probité ?


A part Jean Boissonnat, lucide (si si il y en a quelques autres) ces derniers jours dans Ouest-France, ils sont en voix d'extinction. Quoi de plus logique ?.


Comble du cynisme, ils seront peut-être en sursis grâce à Google, lire ici Google Fastflip sur le New York Times (trois p'tits tours et pis s'en vont).


Pas étonnant que les députés jouent aux petits soldat, impunément.


Rappelons pourquoi —entre autre— HADOPI 2 est à contre-courant de ce que les députés n'ont pas tricoté par le passé, pour arranger leurs « petits copains" :


1 - ils (les 285 députés) ont laissé filer, voire organisé par « négligence » (mon oeil) le piratage sur internet en ne légiférant pas lorsque la "Digital Native Generation", lire à ce propos ce papier ici a fleuri sur internet ;


2 - ils (les 285 députés) n'ont pas su, par la suite, juguler le flot dévastateur, faute de n'avoir pas vu le coup venir, par manque de lucidité, de clairvoyance ;


3 - ils pensent, (les 285 députés), parce qu'ils sont députés, que la répression est la mamelle nourricière qui va irriguer les budget de l'Etat en créant de toutes pièces une chasse aux sorcières honteuse.


4 - ils ont (les 285 députés), bien évidemment sacrifié les auteurs sur l'autel de la cupidité, car c'est bien plus confortable de répartir quelques gros chèques à des potes que de répartir à l'ensemble des auteurs qui sont les neurones de nos civilisations.


De surcroît, ils ont la certitude que les électeurs auront oublié. Et là, croyez-moi, ils ont raison, tout le monde, comme d’hab oubliera, passera l’éponge. J’parie qu’aux prochaines élections (en mars), le bon peuple aura pardonné ; ils ont donc raison,les immunisés, absous d’avance par les électeurs...


C'est atterrant, révélateur de l'état d'abrutissement dans lequel les parlementaires à la botte du pouvoir, sont à même de commettre. Ahurissant.


225 autres ont sauvé l’honneur. On s’en accommode. L'ont-ils fait dans l'idée d'abonder les bas de laine des auteurs ?


Aveuglés, atomisés, par leur idéologie méprisante de l'Homme, ils (les 285 députés) sabotent la création, la Culture. Ils sont passés en mode irresponsable : révoltant. Adorateurs du dieu fric, ils exultent...


On peut être contre le piratage et désirer un comportement responsable. On peut...


Monsieur Mitterrand, qu'avez-vous fait de notre culture, qu'allez-vous faire de nos auteurs ? Honte aux grands immolateurs...


Dis, tonton, pourquoi tu tousses ? (© Fernand Reynaud) ... Y a sans doute une raison ?

samedi 12 septembre 2009

Agenda XXI Quimper communauté : réunion publique

illustration : http://www.astrosurf.com/thizy/stveran2005/IMG_7624%20Panneaux%20solaires.JPG

La communauté de communes de Quimper qui regroupe 7 municipalités limitrophes a organisé hier une séance de sensibilisation à la création d'un agenda 21 (programmes d'actions liées au développement durable) suivie de questions/réponses à destination du public. En dehors des associations, les citoyens pouvaient s'exprimer. Trois questions en une interventions m'ont permis de soulever trois points :
1 - quel(s) dispositif(s) incitatif(s) à la formation des professions liées au développement durable et solidaire ont-ils été envisagés sur le territoire de la communauté de communes ?
2 - quelle stratégie/incitation/subvention Quimper Co envisage-t-elle de déployer pour accompagner l'installation, chez les particuliers, de panneaux photovoltaïques ;
3 - Quimper Co ne pourrait-elle pas initier des projets liés à la production d'énergies renouvelables issues du domaine maritime, le territoire étant éligible à subvention de l'Europe.

Réponse 1 - par M. le Président de Quimper communauté, Bernard Poignant : La formation ne relève pas de la compétence de Quimper Co mais des organismes professionnels consulaires (CCI citée) ; pour autant, la collectivité est attentive à cette démarche. J'aurais souhaité que les pôles de formation soient regroupés en un même lieu.

Réponse 2 - Bernard Poignant également : La réponse ne saurait être donnée ce soir, mais j'en prend bonne note. Souhaitons qu'elle fasse l'objet d'un point qui sera rajouté aux 27 propositions en cours d'élaboration. 

Réponse 3 - par Denez L'Hostis, vice-président, chargé du développement durable et des énergies : Quimper n'offre pas de ressources humaines, notamment d'ingénieurs nécessaires au développement d'activités relatives à l'exploitation des ressources naturelles.  Et de rappeler que bien que n'étant pas dans la zone maritime, Quimper Communauté relève du domaine maritime (Odet). C'est bien évidemment vers Brest que le vice-président porte ses regards... Ici, rien n'a été fait, nous partons de zéro. Manière de dire que rien... ne sera fait...

Sur ce point, s'il s'avère exact, j'oppose ici mon point de vue :
1 - si on ne commence jamais, jamais nous n'aurons la possibilité de le faire...
2 - pourquoi toujours porter nos regards vers le nord ?
3 - élargie à la Cornouaille, notre communauté a de sérieux atouts à développer. Encore faut-il le vouloir pour ensuite s'en donner les moyens.

Nous serons vigilants sur la suite donnée à la réponse 2 et aux 27 propositions (dont 6 ont illustré cette réunion réunissant environ  200 personnes) qui doivent fleurir sur le site de Quimper communauté. 

D'autre points ont été évoqués dont notamment : les éco-quartiers, l'eau potable, l'éclairage public, la prise en compte du bilinguiste, la propreté des rues, ... 

Par ailleurs, 50 ambassadeurs  ont été désignés parmi les agents de la communauté de communes. Nous en attendons les effets... collatéraux.

jeudi 10 septembre 2009

Agenda du ministère de la Culture


14h30 - Séminaire gouvernemental "Numérique : investir aujourd'hui pour la croissance de demain", présidence de la table ronde "Patrimoine et industries culturelles : valoriser les contenus et les rendre accessibles au plus grand nombre grâce au numérique", à la Maison de la Chimie.

Si vous vous sentez concerné par les droits d'auteur, si vous souhaitez défendre cette cause, l'information ci-dessus peut vous intéresser...

LCD vs vélin... et le foot dans tout ça?



Moment de détente au petit matin, break dans l'actu tumultueuse.

Henry, j'ai twitté le keynote de Steve Jobs hier soir ! Oui, je sais, rien ne t'aura été épargné. Aux fins d'éviter des souffrances insoutenables à tes neurones, je ne te dresse pas la liste des upgrades, nouveautés annoncées ; c'est bien évidemment indécodable.

Et pourtant si tu savais quelle joie j'ai éprouvée, en pensant à toi aussi cette heure et demie durant, car déjà faire trois choses en même temps, relève du prodige : 

1 - décoder sur Mac le fil de l'actu en Anglais  sur Engadget, vérifier sur Mac4ever la traduction ;

2 - tout en rédigeant chaque tweet sur pc, ne pas oublier à chaque nouveau tweet de bien coller le hastag #AppleKeynote (essentiel, tu le sais bien...) ;

3 - veiller à ne pas écorner l'orthographe, se dépêcher car les news affluent.

Car n'en doute pas, Henry, il faut avoir twitté un keynote au moins une fois dans sa vie pour atteindre la plénitude. Décidément, rien ne t'aura été épargné... je l'disais... d'autant que pendant ce temps, Bruno, depuis l'IFA de Berlin, postait sur le PRS300 de Sony, c'est dire.

Et, en relatant plus tard cet exploit à tes petits-enfants, sans doute seras-tu fier  (?)de leur dire : "J'ai bien connu un Cosinus, déjanté qui  a twitté le Keynote de Steve Jobs le 9/9/09 ; nous avons aussi ecrit ensemble en lettres d'orange en février 07 : [censuré]... c'est d'la balle".

Je suis sûr qu'ils comprendront, eux. 

Oser comparer une écriture en octets, alors que ta plume Baignol & Fargeon gratte rageusement le vélin relève du sacrilège, je te le concède.

Et justement, à propos de Baignol & Fargeon, de Louis XVI, va voir ce post (enfin, demande à qui-tu-sais de cliquer sur l'url (limpide ?) de Jean-Frédéric Bourquin, ici  ; on y parle aussi de La Coupole, étonnant, non ? 

Enfin, sais-tu, Henry, comble de l'enfermement dans lequel je suis cloîtré, qu'à cette heure, je ne sais pas qui de la Serbie ou de la France a remporté le match hier soir : mais où va-t-on ?

L'autre exploit de ce billet : trouver sur le net (= internet, Henry) une illustration d'une boîte de 144 plumes HENRY ... vas-y... avec tous mes encouragements...

mardi 8 septembre 2009

Hyperlivre, ce n'est pas... GoogleBook presque clôt


"Alors, j'vais vous dire, moi, j'sais m'en servir, c'est vous dire..."
Ainsi Nicole Lattes, directrice générale de Robert Laffont annonce l'arrivée de l'hyperlivre.

Alors, ce n'est pas... ce n'est pas..., ce n'est pas... c'est la quatrième dimension (diantre, ils on fini par la commercialiser, trop fort FT) mais kézaco donc ? sur 1'51" vidéo ici.
à grand renfort de 1492 de Vangelis et de Riders on the Storm des Doors : trop trop fort -:))

Réponse demain matin 9 h 30 - Jacques Attali lance "le sens des choses" en compagnie de Didier Lombard, P.-D. G de France Télécom.

9 h 30  le 9/9/09. Décidément le marketing est obnubilé par les symboles... 
L'an dernier, nous avons eu l'ouverture des J.O à Pékin le 8 août.
L'an prochain, tout se déroulera le 10 octobre.
Pour 2013, faudra inventer le 13e mois, si prisé par les salariés...

RAPPEL, à 19 h (heure de Paris) ce même 9 septembre, depuis San Francisco, Apple (Steve Jobs himself ?) annoncera ses dernières innovations en matière d'iPod. Comme à l'habitude, le net a bruisssé abondamment ces derniers jours...

Il est question pour l'essentiel de l'arrivée d'un capteur photo/vidéo sur la gamme iPod et de Coktail, qui préfigure un rebond (les ventes d'iPods, fortement phagocytées par... l'iPhone sont en chute libre) dans l'univers musical et qui consiste à apporter du multimédia (clips, bonus, goodies,...) lors de l'achat de musique on-line (sur l'iTunes). Ça se vivra en live sur Mac4ever, Macgénération, MacPlus, Welovemac, Engadget et d'autres. 

Les Applemaniaques seront aux abonnés absents pour une heure trente (je serai donc injoignable mais reprendrai une vie normale vers 20 h....)

Bien évidemment, d'autres entreprises feront des annonces marketing, j'ai oublié leurs noms -:)) - Peut-être Microsoft avec un téléphone : Thunes ZD ou quelque chose comme ça ?) [on me dit dans le casque que c'est le 15 septembre et qu'il s"agit de Zune HD ; ah, désolé, j'ai eu un trou]. -;(

ULTIME RAPPEL : à 10 h (Est des US), ce jour, Google va clore les inscriptions (concernant les copyrights ou les droits d'auteurs) à son Google Book Settlement. Le grand méchant loup a dit... Le retrait des dossiers c'était le 4 septembre. Pour le reste : 
"Le 2 septembre 2009, en raison d'un problème de fonctionnement du système de classement électronique du Tribunal, la date limite pour le dépôt des dossiers d'amicus curiae et des demandes de récusation, initialement fixée au 4 septembre 2009, a été reportée par le Tribunal au 8 septembre 2009 à 10:00 (Heure de l'Est des États-Unis). Reportez-vous à l'ordonnance du Tribunal [il s'agit du .pdf de l'enregistrement auprès de la cour de Justice du districct de New York, les plaignants étant The Author Guild et al.]) . La date limite de retrait prorogée du Règlement reste fixée au 4 septembre 2009. L'audience impartiale finale a été prévue pour le 7 octobre 2009." 


Ah ben oui, le sens des choses (point com) ... 

dimanche 6 septembre 2009

Naissance de la SARD : ça avance


Septembre est décidément propice à l'actualité du livre ; logique, c’est la traditionnelle rentrée littéraire. Sur fond de procès, protestations, empoignades, le numérique frappe à nos portes. Amazon proteste contre le Réglement (Google Books Settlement) proposé par Google (ben oui, va y avoir perte de position dominante, et puis Microsoft chancelant, boulimique, en phase anorexique, cherche de nouvelles ressources... Apple va probablement entrer en lice comme elle l’a si brillamment fait avec l’iPod puis l’iPhone ; alors quand l’iTruc dédié au livre va surgir, d’autres « désagréments » vont naître, au détriment notamment des auteurs qui, légitimement se se font un sang d’encre. Avec eux les libraires. Nous en avons avons enregistré les inquiétudes à l’occasion des conférences numér’île de Ouessant fin août.


Musique, cinéma, littérature, même combat ?

Si la musique (contrairement à ce l’on tente de nous faire croire par l’entremise de la psychose générée via Hadopi, prétexte liberticide grossier pour abonder les bas de laines des majors —on remarquera au passage que l’artiste est absent du dispositif—) résiste plutôt bien*, il en va autrement pour l’Ecrit (la notion de livre me semble dépassée) dont les auteurs, seuls géniteurs de cette industrie, apportent la valeur ajoutée  : la « substantifique moelle ».

Des offres existent pour la musique et le cinéma, en achat via ’iTunes ou de nombreuses plate-formes de location (rien n’a tué quoi que ce soit). Une fois de plus, contrairement aux affirmations, ces deux pans de notre culture prospèrent. Globalement, pour faire court, il se vend plus d’oeuvre à moins d’exemplaire d’où la « sensation » que le marché s’érode. Bien au contraire et c’est en termes de consommateurs que l’inflation se gagne. Un peu moins d’exemplaires mais plus d’oeuvres à l’arrivée.


Suite à l'appel lancé, sur ce blog, le 3 septembre, aux fins de saisir les plus hautes instances sur la problématique de la rémunération des auteurs, une initiative vient d'être lancée : la création de la SARD. Nous en parlons en détail ci-après. Néanmoins, le cas de l’Ecrit reste à bien des égards une bombe à retardement tant, en France, les syndicats et le gouvernement brillent par leurs positions pour le moins timorées. Le France s’éloigne petit à petit du Siècle des Lumières, faute de combativité et de d’imagination. Pas grand monde pour prendre fait et cause pour les auteurs.


* Enquête en mars 2009, commanditée par le ministère de l’Education, de la Culture et des Sciences, des Affaires économiques et de la Justice au Pays-Bas et relayée par Fabrice Epelboin sur ReadWriteWeb, ici.


La position du Syndicat National de l'Edition

Le SNE, j'ai relu ses textes, voir ici n'intègre pas (du bout des lèvres pour le moins) l'auteur dans ses réflexions (les raisons demeurent obscures), par omission, peut-être (c’est un constat). Le soucis du SNE est avant tout de préserver les acquis des éditeurs (légitime). Bis repetita, sans auteur, point d'éditeur, point de libraire : CQFD.

Au passage, remarquons le tissus de perles du paragraphe : « quelques idées reçues » une MàJ s’impose... de bonnes intentions, hasardeuses, aussi... quant au concret...


Il faut revoir la convention de Berne, reconsidérer la répartition qui revient aux créateurs/auteurs (à distinguer des ayant-droits). La manne récoltée par l'industrie du Livre soit rétribuer plus équitablement l'auteur. L'arrivée du numérique est une occasion inespérée de s'y atteler et d’apporter des réponses percutantes.


OK avec le SNE : les éditeurs, le livre et la TVA

Personne n’envisage de supprimer l'éditeur, quand bien même le numérique frappe à nos portes. Je suis en phase avec le SNE : 

1- l'éditeur demeure —plus que jamais— un acteur incontournable, ad vitam 

2 - le livre est le contenu, pas l'"emballage" (papier ou/et les octets)

3 - le taux de TVA doit passer à 5,5%, c'est ce delta de a 14%) qui plombe le prix des oeuvres numériques ; 

Trois points auxquels je souscris. Le SNE en ce sens a raison.


Papier numérique : prix identique difficilement justifiable

Curieusement, le SNE  milite pour un prix identique (numérique vs papier) et les arguments déployés ne tiennent pas la route parce qu’indubitablement les frais d'impression et de façonnage, plus ceux du circuit de diffusion sont largement supérieurs aux frais inhérents aux prestations de numérisation ; la calculette a ripé de pas loin d'une virgule. Donc non seulement le coût de production d'un ouvrage numérique est moindre mais, de surcroît la rémunération peut s'avérer plus profitable à l'auteur... pour un prix de vente... moindre. Cette prise de position m'apparaît pour le moins hasardeuse, soyons certains qu'Amazon et autres ne l'entendent pas de cette oreille pour promouvoir son business model et là, le SNE ne pèsera pas lourd...


L'impact en termes de protection de l'environnement

L'impact environnemental pour lequel le SNE semble à côté de la plaque en nous expliquant que le livre électronique génère 250 fois plus de nuisance qu'un livre papier. Le propos est imprécis : parle-t-on de l’énergie nécessaire pour fabriquer un terminal de lecture contre un livre? a-t-on pris en compte l’énergie grise (celle consommée au total pendant le cycle de vie du produit de sa conception au recyclage) ? C’est sur le nombre de livres lus que la différence se creuse... en faveur du livre électronique ! Là, on peut en parler avec des spécialistes neutres (c-à-d. non issus du lobby des papetiers...) ; disons avec l'ADEME, au hasard... Le SNE n’étaye pas ses propos. [on est en phase, Charly ?]. Pas d'accord avec le SNE, assertions à confirmer.


la SARD, trublion ou solution miracle ? 

SARD (Société d'Acceptation et de Répartition des Dons) à découvrir ici. 

Si l'initiative semble louable, sans procès d'intention a priori, cette initiative est troublante. Elle apparaît précipitée dans son calendrier en regard de l'actualité chargée. Ne vaudrait-il pas mieux attendre la conférence du Ministre de la Culture ? Suivie une semaine plus tard du votre de l'Hadopi à l'Assemblée nationale ?

Hadopi aura sans aucun doute des répercutions sur le Livre. N'est-il pas souhaitable d'en attendre les tenants et aboutissants pour en afûter la pertinence ?

De plus dans son acte de naissance, la SARD s'adresse en priorité aux auteurs créant dans l'univers numérique. Pourquoi distinguer/opposer les deux process ? Je devine dans la création de la SARD un levier d'influence pour infléchir sans doute le ministère ??? Bon vent à cette courageuse entreprise !


Trois idées pour en arriver où ?

Alors que la licence globale, jusqu'alors défendue est controversée par de nombreux détracteurs ; alors que l'offre légale présentée le 3 septembre par Frédéric Mitterrand est en gestation, apparaît une troisième voie défendue par la SARD : le mécénat global. Laquelle des trois est meilleure ? Est-ce un savant dosage entre-elles  ou une autre, d'autres alternatives ? 


In fine, des pistes pour agir

Toutes ces interrogations nécessitent une table ronde préalable avec tous les acteurs et au moins trois Ministères : Culture, Economie numérique et Economie et Finances (pour la TVA).

Compliqué et complexe, mais la nécessaire réussite du challenge en justifie la mise en musique rapide.  Ceci ne se fera pas dans l'instant mais doit néanmoins se faire, pour en fnir avec des décennies, des siècles (!) de mépris des auteurs.


Faute de quoi, la situation, déjà insoutenable, avec  l'arrivée imminente de Google, Amazon, Sony, Microsoft, Yahoo! et Apple dans le paysage de l'édition provoquera tôt ou tard une carence d’oeuvres, les auteurs, exsangues pour la plupart, ne pourront continuer de créer. 


C’est notre mémoire, nos cultures qui sont concernées... Puisse cette modeste contribution apporter une réponse efficace à l‘impérieuse nécessité de prendre, enfin,  fait et cause pour nos auteurs !


NB - En savoir plus

Le point de départ de ce billet était l’annonce de la création de la SARD, annonce que j’ai amendée avec quelques lectures récentes issues du web. Pour autant de larges plages d’ombres nécessiteraient une billet beaucoup plus long. J’ai pris le parti de les occulter aux fins de  rédiger un article pas trop indigeste. Vos avis et éclairages sont évidemment autant d’éléments à porter au crédit de cette démarche destinée à apporter une réponse aux droits d’auteurs.

Enfin, pour répondre à Jean-Christophe Courte, j’apporterai la réponse que m’a faite Hervé Benvault en m’indiquant le lien d’Affordance, ici, qui a dressé un panorama « cossu » sur la question. Bonne lecture, tout (?) y est. A compléter par la lecture de « Le livre est mort, vive le livre » chez In Libro Veritas, ici. 


NNB - La critique est aisée...

A l’heure de conclure de billet, je découvre un article sur lemonde.fr : « Rallumons les téléphones mobiles dans les classes ! » ici 

Décidément, rien ne tourne plus rond... telle a été ma première réaction en lisant le titre, sauf que, à la lecture jusqu’au bout, j’y trouve des arguments choc qui font la différence. La signature de l’article rédigé par Hubert Guillaut (La Feuille que je vous incite fortement à fréquenter). Quelques bonnes véritées transparaissent du type : “Il semble quelque peu ironique que les écoles essaient de trouver des fonds supplémentaires pour augmenter l’accès des étudiants et des enseignants aux TIC, alors que l’outil que beaucoup d’étudiants ont déjà dans leurs poches est négligé et que son utilisation a été énergiquement niée par des politiques scolaires restrictives.”

Quand nos moralisateurs cesseront-ils de nous intoxiquer avec leurs puérils : «  t’es content de ton joujou... »? En lieu et place de s’interroger de la pertinence des terminaux et de leurs usages induits. A jouer au mariole, à réfuter toute avancée technologie, ce sont ceux-là même qui se déplacent en supersonique, en voiture, regardent la télévision plus de trois heures en moyenne par jour, consomment du fast-food, j’en passe et des meilleures... Difficile de concevoir, dans nos sociétés, la non-pensée unique.

Les blogueurs/webacteurs font plus pour la propagation des idées de fond que certains journalistes people-isés... A propos d’Hubert, je signale le BookCamp 4 qui se déroulera le 26 septembre, tout est là  où seront abordés entre-autres : “les applications iPhone pour le livre”, un atelier sur “la BD de demain”, un atelier sur “être auteur à l’heure du web 2.0, un “atelier sur les passerelles tangibles pour les supports numériques”, ...


Last but certainly the least... 

La rue de Valois porte dans ses gènes le virus de la scoumoune qu’il n’hésite pas à transmettre à ses locataires. Anéfé (-:), après l’irrésistible pare-feu d’Office de notre pas regrettée ex-ministre, le nouveau locataire vient de se voir attribué le titre de troll extrême par degroupnews.com pour son "grandiose"  « internet libre »... à lire ici.

vendredi 4 septembre 2009

Bretagne, tu nous feras

Ouessant - BRETAGNE - photo jlb

Bretagne, tu nous as fait, Bretagne tu feras nos enfants !
L'ére est résolument au numérique ; chaque jour apporte son lot d'information relative à l'avenir de cette filière décidément très convoitée par les médias. L'enjeu est de taille, il s'agit de façonner demain. Le Bretagne n'est pas en reste, la Bretagne innove, la Bretagne est à l'aune de cette longue marche.

Détracteurs ou propulseurs (notion dont Thierry Crouzet est un ardent défenseur), nous, en Bretagne, savons séduire et proposer. Ceci ne trompe personne.
Hier un virage stratégique, venant de la librairie Dialogue comblait d'espoir l'avenir de la filière du Livre suspendue pour un mois encore à l'hégémonie émergente de Google (on sera attentif de savoir comment la France compte contrer les assauts gloutons : mais que vont donc faire les ministres concernés pour en apaiser les dégâts que cela causera dans notre culture ?)
Aujourd'hui, pour faire suite à l'initiative privée novatrice de Charles Kermarrec, notre quotidien (papier et numérique) remet le couvert sous l'angle éducation avec la naissance annoncée de l'université bretonne câblée, celle de tout demain.
Noeud névralgique situé à Lorient, mais symbole de toute une Région qui va vibrer sous les ondes du WiFi et autres (considérés par certains) "gadgets", il va sans dire que les grandes manoeuvres sont engagées.
Pour ma part je salue cette initiative et compte, avec notre groupe, en être un webacteur des plus actifs. Nos forces de propositions sont et seront autant d'aiguillons avec lesquels il faudra compter.
Bretagne, tu nous a fait ainsi, pugnaces.

Plus vite, s'il vous plaît... may day

illustration ; Jarred computation - Flick'r

Vite, monsieur Mitterrand, il faut se dépêcher...

Qu'avons nous fait ces mois durant ? "Il" nous avait pourtant avertit... nous connaissions la deadline et, inexorablement, nous nous rapprochons du 7 octobre 2009.

"Il", c'est Google. Amazon tente bien que mal d'éteindre l'incendie (est-ce le mieux placé, cf l'épisode  "1984", pour faire la morale à son frère aîné ???).

Ce 3 septembre, le New York Times nous l'apprend (toujours rien en ligne coté Hexagone ; l'Amérique, c'est loin, tais-toi...) : des acteurs de choc ont pris fait et cause pour Google.

Excusez du peu, il s'agit  :

1 - du Président de l'United States Student Association Gregory Cendana qui déclare : "Today, millions of books are accessible only to the privileged few who are accepted to universities and can actually afford to attend" ni plus ni moins et de rajouter, pour enfoncer le clou : "With Google Books, any student anywhere in the U.S. will have the books in the greatest libraries of the world at their fingertips. The United States Student Association believes that education is a right, and should be accessible for any student regardless of their socioeconomic background and identity" c'est clair  ; 

2 - du président Andrew Imparato de l'Association américaine des Handicapés qui se fend d'un : "The fact that people can go online and get access to books and not have to deal with transportation and not have to get to a library ... or a book store is a huge benefit for people with disabilities."  Si j'ai tout compris, les américains n'ont plus besoin de libraires, de bibliothèque, ni même de se déplacer, le livre vient à eux... éloquent ;

3 - pour couronner le tout, Wade Henderson, president and CEO of the Leadership Conference on Civil Rights (un autre poids lourd) qui tout de go assure : "We see access to knowledge as a civil right," ... "Information enables individuals to learn, to create and to pursue their dreams. Access to knowledge defines the meaning of equal opportunity in a democratic society", ce qui en soit est légitime et respectable.

Et pour achever la bête, la conférence réunissait parmi les autres acteurs :  the Computer and Communications Industry Association, the League of United Latin American Citizens, the National Federation of the Blind and the Leadership Conference on Civil Rights. Personne n'a pipé mot, tous ont apparemment applaudi des deux mains. Les arguments présentés sont recevables, mais quid de l'autre côté du miroir ???

Outre Amazon, Yahoo! et Microsoft semblent s'en émouvoir, ainsi que le gouvernement allemand ; parle pas de la France dans le NYT.

Voilà, j'ai résumé l'article, la totale c'est là.
Désolé, je ne pourrai venir ; j'aurais tant aimé...

Ben y a du travail à faire ; mais que fait le Ministre de la Culture ? Si vous passez par la maison de la Chimie jeudi 10 septembre, vous pourriez peut-être lui en toucher deux mots. Mais que fait-on pour les auteurs/créateurs ? Au passage, merci le SNE. 
L'espoir fait vivre, reste tout juste un mois, mais ne soyons pas naïf, immobilisme garantit et y aura pas joker.