dimanche 28 juin 2009

L'ordinateur de demain


http://www.engadget.com/tag/Beambox/


C'est ma marotte : le pico-projecteur. Il préfigure (est-ce l'ultime solution ?) ce que pourrait être —à mon sens— l'outil idéal de la convergence numérique.


Pas de discours, l'image parle d'elle-même. En plus, c'est top design.



Les grincheux ou les techno-geeks suprêmes argumenteront que bon à 10 lumens c'est pas top ou encore que l'image est pourrie ; mais, bon attendez-vous quand même à une amélioration évidente de la chose et je vous paie mon billet cochez-vous-même la case correspondant au montant choisi qu'à terme, c'est-à-dire... je ne sais pas quand, ce sera le couplé gagnant pour déplacer sa vie numérique.


Hey, ho, les râleurs, je suis au courant aussi, la vie n'est pas que numérique, mais elle est aussi. Comme quoi on peut être à l'ouest et avoir une idée de ce que demain sera fait.


Message perso : ben oui, le progrès c'est pas mal aussi, ou alors on rétrograde à l'époque ou il fallait se soulager au fond du jardin, se déplacer en carriole mue par un baudet, acheter son pain de glace chez le glacier (hey, les jeunes, j'ai connu ça, faut pas croire...)


Bref, belle bête je dirais et puis, tiens pour en remettre une couche, c'est avec un iPhone, c'est pas avec un Nokia, un HTC /Androïd ni un LG ou SE, ce n'est pas sous WindaubeMobile non plus, perdu (c'est quoi déjà la part de marché de WM : quelques pour-cent à 1 chiffre pour ce qui concerne les connections sur le net à partir dun smartphone - MàJ de 17:45 : la part de marché est de 3,2% en France... c'est dire dans quel état d'atomisation est MS (pour le moment, alors qu'Apple cumule 55,6% pour iPhone + iPod Touch, étude Médiamétrie)- : la domination s'effondre (c'est normal, on est passé aux choses sérieuses, Micro$oft, c'est définitivement à classer dans l'époque pré-glaciaire environ tant, à part Exchange, ça n'apporte strictement rien au besoin des générations du troisième millénaire. C'est fait, YES !


J'vous l'dit, c'est Steve Jobs qui l'a fait (presque un saint homme, çui-là).


Deuxième message perso : merci Yannick de m'avoir titillé, j'ai repris le clavier après un mois d'absence, j'étais chez Zyg (un site littéraire dans lequel je fais un peu de prospective à propos du livre électronique, ça se passe sur www.livres-alive.com et vous pouvez consulter mes délires en choisissant les éditos 6 - 7 et 8 et les forums qui s'en suivent...).


La-bas on évoque l'avenir de la filière édition, la chaîne graphique, le papier qui absorbe à hauteur de 40% le bois issu de l'exploitation forestière, la fin prévisible du livre papier. 


Le livre papier sera réservé à l'élite des snobs (je retire snobs au profit de puristes) (cela dit sans agressivité) qui prétendent que le vélin et l'odeur de l'encre, c'est le nectar de la lecture. Et quid alors de ceux qui ne peuvent se payer un ouvrage dans les pays du sud ou quid encore du scandale des majors qui se gavent comme des goinfres au détriment des auteurs/écrivains ? Car sachons-le, un ouvrage vendu 26 euros, rapporte royalement 1,26 euro à son auteur. Et vous trouvez çà juste ? quand un auteur a la possibilité de vendre 5 euros son ouvrage numérique (avec tous les avantages liés à l'offre, voir les débats sur livres-alive) pour engranger la totalité des gains...


Sachez aussi que fabriquer une tonne de papier absorbe (mieux que le papier ménage...) 500.000 litres d'eau, vous comprendrez mieux les enjeux (sans compter les tonnes de CO2 rejetées pour transporter bois vers les papeteries, palettes vers l'imprimeur, bouquin vers le façonnier, ouvrages vers les libraires, retour des invendus, re-CO2 pour détruire les-dits invendus...)

 

Au passage, le papier recyclé consomme un max de peroxyde d'hydrogène, de chlore (très mauvais pour les bronches...)


On évoque également l'avenir de la presse agonisante depuis quelques lustres, qui se cherche un modèle économique, qui tente le gratuit via le net, qui au bout du compte, ne s'y retrouve pas. Mais aussi l'outrecuidance des médias qui tentent de nous soustraire le prix d'une baguette pour consulter un dossier en ligne, alors que j'ai l'intégralité des news (merci, monsieur Ouest-France) tous les matins à 4 h 30 pour à peine le prix de la baguette-étalon, cherchez l'erreur...


Bref, l'avenir est à l'iPhone (re-merci Steve et bon rétablissement —non ce n'est pas un message perso, j'ai juste une grande admiration envers ce génial visionnaire qui, excusez du peu, a commis dans son garage en 1984 le Mac, puis l'iPiod et en 2007 l'iPhone... Steve Paul Jobs (un p"tit coup de gras pour agacer les windowsiens pavloviens) est le génie qui révolutionne notre quotidien— fini de râler les rétrogrades, voir mon argument plus haut).


J'en profite pour faire amende honorable : non l'avenir n'est pas au reader e-book (la solution d'un écran souple avec l'encre électronique en couleur ne sera pas opérationnelle avant 2 ans), le présent, c'est-à-dire Noël 2009 sera l'iPhone "accouplé" à Stanza, Amazon et solutions logicielles pour découvrir la Princesse de Clèves (si si, certains ne l'on pas encore lu, dont moi). 


Donc, à moins que Steve (re-coucou, Steve et re-gras pour re-agacer) nous annonce au milieu de l'automne un "one more thing" retentissant : l'iTablet (c'est dans le domaine du probable, Apple maîtrisant avec brio le culte du marketing/rumeur qui, soit doit en passant, épargne quelques millions de dollars en frais de com’ à la pomme), Noël sera résolument iPhone,   nec plus ultra de la technologie aboutie, loin, loin devant les mastodontes des télécoms. Info dans la foulée : tous les journaux offrent une version iPhone, aucun une version Nokia, aucun une version Androïd, aucun (pour l'instant) pour le magnifique Pré de Palm, aucun pour le BlackBerry ; tiens c'est bizarre, çà ???


Fait bon sur ma terrasse, les petits zoizeaux chantent dans le petit matin légèrement voilé mais grand bleu et chaud annoncé pour tout à l'heure. Bien sûr, la Bretagne est le meilleur endroit du monde.


Ah oui, on parle aussi chez Zyg d'Hadopi (c’est pas bien de pirater mais c’est pas bien non plus de vouloir mettre en prison la génération Y, qui est née avec le web gratuit, zont rien connu d’autre, les pôvres ; si Hadopi s’était intéressé à trouver des subsides pour alimenter les porte-monnaie des auteurs, cette loi aurait eu du sens), du flicage annoncé avec la loi Loppsi qui point à l'automne, on parle de comment s'auto-éditer, comment vendre sa prose sur le net, bref, des trucs en rapport avec la littérature, ses perspectives, le devenir des libraires (bien oui, faudra bien qu'ils se "recyclent", mais nous avons des modestes suggestions à leur apporter).


Le débat n'est pas clos et pour enfoncer le clou (au pour aller au fond des choses, dialoguer avec tous les acteurs), nous initions, dans le cadre du 11e salon international du livre insulaire de Ouessant, un après-midi débat/conférence : numérîle, sous la houlette d'Isabelle Le Bal et la présence de Bruno Rives (sommité internationale du e-reader : www.papierelectronique.blogspot.com) ou encore d'Isabelle Aveline (www.zazieweb.fr). Nous organiserons une vidéoconférence en direct du Canada avec un écrivain/éditeur... Bref, après les Vieilles Charrues, tous à Ouessant, vendredi 21 août (salon du 19 au 23, attention, Ouessant ne propose pas de suites **** ni même une capacité d'hébergement "gorgeous", réservez votre hébergement, voir www.livre-insulaire.fr).


J’ai tout dit ? NON, une surprise dans les heures à venir...


One last thing : dernier message perso à Monsieur Jobs (re-re-gras) de Cupertino en Californie : Steve, j'ai oublié, c'est bien le 15 juillet qu'on fait un tour avec ton maxi planeur ? Ce coup-ci, OK, c'est moi qui offre l'apéro (jus de carotte) , je sais que tu insisteras lourdement pour la maxi-salade, c'est qu'chose les végétariens, on les refait pas !