lundi 20 septembre 2010

soutenir François Bon, s'abonner à publie.net

Parce qu'il est essentiel que l'expérience menée depuis 3 ans,—alors que les grands éditeurs sortent scuds et autres armes législatives mortelles contre les pionniers au rang desquels publie.net est incontestablement en top position— et à l'heure où enfin les dispositifs de lecture sont mature (iPad et Kindle ont ouvert le bal en fanfare et tout le cortège qui va s'en suivre d'ici la fin de l'année, mais là n'est pas le propos) ; les acteurs du secteur se réveillent enfin !

Prêts à massacrer leurs congénères, les gros éditeurs, blottis douillettement sur épais matelas de biftons abondants, amassés depuis des générations sont en passe de faire voter une loi sur "le prix unique du livre numérique"

François Bon explique les tenants et aboutissants ici et tout récemment (hier soir), .

Ce qu'il faut faire ? Nous voulons conserver et permettre au "livr&crire" de conquérir son espace vital, de continuer de tracer le sillon qu'il creuse dans la littérature contemporaine. 

Avec lui, aujourd'hui, en parallèle, au Québec, les franco-canadiens Gwen Català et Jean-François Gayrard lui emboîtent le pas ! D'autres surgiront dans les semaines à venir... 

Tous, ensemble, abonnons-nous à Tiers livre :
- feuilletage des 365 titres pour 65 euros par an
- téléchargement de l'ensemble des auteurs de publie.net : 95 euros par an !!!

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mercredi 15 septembre 2010

mais comment tu fais, François ?

pour lire un texte comme celui-ci, faudrait nous apprendre...

sans doute pas en vieux François, tes lectures ??? 
ai bien écouté, me semblent pas de l'époque !!!




juste pour exfiltrer adrénaline du post précédent... vais encore me faire occir à propos de mon ego... et puis aussi parce que 

Littérature, culture, même combat !

Le général disait en 1968 : "C'est la chienlit"...
Dans notre littérature, c'est François Rabelais, dans Faits et dits du géant Gargantua et de son fils Pantagruel qui nous en cause préalablement.
Passée cette intro qui n'a rien à voir avec les termes de ce post, j'explique.

Mes longues insomnies, sont exclusivement consacrées à la lecture sur le net, d'articles, de conseils distillés par mes amis Facebook ou des twitterers auxquels je suis abonné... et je  'ai ni le loisir ni l'envie de me poser le derrière sur le sofa à ingurgiter l'audiovisuel, fût-il public ou privé (parce que TF1, c'est mort depuis des années et Arte, n'est pas  compatible avec mes horaires).

Et sur le coup de 01 heure, cette nuit, je tombe sur une invitation de Fred Griot, postée à 913 de ses autres amis à 23h47 sur Facebook, m'invitant à participer à un événement du 16 au 23 septembre. Bien, jusque là tout va bien... mais en creusant un peu plus loin, je découvre un autre événement qui, pour le coup génère une montée d'adrénaline soudaine.

A savoir le 28 septembre de 20 h 30 à 22 h 30 au Dynamo de Pantin (non, c'est pas du foot) une soirée avec projection de film et lecture-perf.
J'aurai bien aimé en être... 28 septembre, Pantin, un mardi.

François Bon en lecture publique à Ouessant (cale princesse 19 août 2010)

Hey, mais ya école demain ! 
Peux pas tout le temps (même jamais du reste) me payer un aller-retour Air France à 600 euros, (si si, c'est le tarif) Quimper/Paris ou Easy-Jet Brest/Paris (à 33 euros, si si, c'est le tarif... mais qui arrive à 20h20 à Roissy...) pour assister à ce genre d'événement...

Bon ben ya qu'à regarder sur le net !
Comment ça, c'est pas diffusé sur le net ? 
Ah ben non, c'est payant, de 8 à 12 euros (c'est donné !)
Oui c'est donné mais a contrario de ce qui se fait de mieux depuis quelques années chez publie.net et chez d'autres plus récemment (numerik:)livre, etc.), c'est pas pour tout le monde.

A quand une diffusion de masse pour non-intellos ?
Oui, parce qu'à l'exemple de ce que nous avons tenté de faire à numér'île, dans le cadre du salon international du livre insulaire mi-août —et avec l'accord de tous les intervenants— tout les débats, lectures, ont été publiés sur internet (ou en cours de l'être), les débats tous diffusés en direct et les retranscriptions non censurées. Gratuitement.

Et comme disait Thierry Crouzet :
"La révolution ne se fera pas à Paris, nous la ferons à Ouessant".
Fermez le ban !
Thierry, si cette révolution nous l'entendions à la culture, aux savoirs et connaissances ???

et là d'un coup je me dis que si un prospectiviste vient à lire ce message, je vais passer un sale quart d'heure :)
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jeudi 2 septembre 2010

Yal croc-enjambe le Bélial

de g. à dr. : Thierry Crouzet, un petit bout d'Isabelle Crouzet, Sara Doke, Yal Ayerdhal 
sur les quais de Ouessant #numerile

Effet secondaire de l'iode ouessantin (salon international du livre insualaire, #numerile) ou hasard du calendrier ?

Yal dans une envolée spectaculaire tacle en quelques paragraphes bien sentis  l'éditeur Le Bélial qui justifie son nouveau écosystème lié au numérique. Ça décoiffe et c'est surtout bien vu...





01 septembre 2010



Quelque chose comme une lettre ouverte pour l'ouverture de leur plateforme numérique

Donc Le Bélial lance sa plateforme numérique.
Bien.
Innovante.
Ah. Euh… en quoi ?
En 8 points.
Lesquels sont ?

« Tarif intelligent. Les livres numériques du Bélial vous sont proposés allant de 8 à 12 € : un tarif unique, quel que soit le format de fichier et très inférieur à leurs équivalents papier (souvent deux fois moins). »
Là, je bondis de mon fauteuil et je me cogne la tête au plafond. J’ai du mal lire.
Je relis. Eh merde ! C’est bien ça.
8 à 12 € ! Et ce serait très inférieur au prix des livres papier. Ben mon cochon ! Vous avez entendu parler du « poche » ? C’est un format plus petit (10/18, en cm), qui se vend un peu partout et beaucoup mieux que les autres formats… mais alors sacrément mieux ! Vous voulez savoir pourquoi ?
Non, ce n’est pas que les gens manquent de place dans leurs bibliothèques, dans leurs sacs ou dans leurs attachés-cases… encore que, puisqu’on parle de numérique, donc de liseuses, c’est quand même un sacré avantage de voyager léger.
Et ce n’est pas non plus que les lecteurs préfèrent le livre friable au bel ouvrage.
Si le « poche » se vend beaucoup plus que le « grand format » et le « semi poche », c’est parce qu’il est moins cher, souvent trois fois moins. Incroyable, n’est-ce pas ?
Je parle du vrai « poche », évidemment. Pas des éditeurs qui le pratiquent au prix de… au prix de quoi, d’ailleurs ? Des autres activités du lecteur ? De son envie de les pratiquer ? De son garde-manger ?
Parce qu’il y a un truc à savoir : le portefeuille du lecteur n’est pas extensible. D’ailleurs, peut-être que c’est pour ça qu’on vend si peu de livres. Peut-être même que c’est pour ça qu’il existe des bibliothèques et un marché d’occasion florissant. Peut-être même… attention, je vais vous choquer… peut-être même que ce marché d’occasion est le plafond sur lequel il faut que le prix du livre numérique bute.
Pire. C’est au prix d’occasion du « poche » qu’il faut limiter (vers le haut) le prix du livre virtuel. Et je ne parle évidemment pas des ouvrages cotés !
Et c’est mon dernier prix. En tant que lecteur, en tant que consommateur (contraint) et en tant qu’auteur.
Vous avez bien lu.  Je ne veux pas voir mes bouquins en format numérique au-dessus de 2 €, et je suis plutôt partant pour moins (deux fois moins).
Pourquoi ?
Parce que le très immatériel format numérique n’est pas un produit de substitution du très tangible ouvrage papier. Parce que les liseuses on un coût et que leur acquéreur ne doit pas en être le captif mais l’usager. Parce que, en terme de commercialisation, c’est un autre marché, un tout autre, qui se constitue pour l’essentiel aujourd’hui de gens qui ne lisent que très peu ou pas (de romans, par exemple). Parce que c’est l’occasion de toucher ceux que nous ne touchons jamais.
Soixante millions de Français ne m’ont jamais lu. Ne rigolez pas : cinquante millions d’entre eux n’ont jamais lu Werber, Pennac, Grangé, etc. C’est un chouette terrain à défricher, non ? Eh bien, c’est ce que facilite le numérique… à condition de ne pas le soumettre à l’économie des tauliers de l’édition papier et des souteneurs de la diffusion.
J’oublie un détail ? Ah oui. Le piratage. Je lui suis favorable, ne serait-ce que parce que, une fois de plus, mes phrases à la con atteindront quelqu’un que l’économie du livre (beurk) leur barrait, que celui-ci ne piratera pas toute sa vie mais qu’il continuera à lire, que la culture n’est pas… pardon, ne doit pas être un privilège de nantis. Je lui suis favorable, donc, mais on s’en fout. Le piratage prendra des proportions faramineuses si la diffusion numérique du livre se comporte comme la diffusion numérique cinématographique ou musicale. Le vent, et c’est ce qu’est le numérique, ne peut pas se vendre au même tarif que la matière. Inutile que je vous fasse un cours de marketing, d’ailleurs je suis un très mauvais pédagogue et je suis certain que vous savez ce qu’est le prix psychologique. Mais peut-être ignorez-vous qu’on ne le calcule pas avant d’avoir déterminé la, les ou toutes les potentielles cibles commerciales ? Il semble que vous vous limitiez au marché préexistant du « papier ». Il semble aussi que votre opération de lancement ne soit qu’une opération… disons de communication, en tout cas pas une étude. Lapalissade ! Je ne m’efforcerais pas d’en montrer les insuffisances si ce n’était pas le cas.
Voyons les autres points.

« Prix libre. Les prix affichés sont un minimum, mais vous êtes libre d'acheter les livres numériques au prix que vous aurez fixé si vous souhaitez soutenir l'auteur ou la maison d’édition. »
Ben voyons ! Pourquoi ne pas créer une ONG ? Ecrivains et Editeurs Sans Frontières, mais avec pas mal de toupet tout de même.

« Sans DRM. Aujourd’hui, les dispositifs de gestion des droits numériques (DRM) proposés par la plupart des éditeurs punissent moins les pirates – qui n’ont aucun mal à les contourner – que les acheteurs légitimes qui rencontrent de nombreux problèmes techniques. Le Bélial' ne propose que des livres numériques « bio » garantis 100% sans verrouillage pour que vous puissiez les lire aussi facilement que des livres classiques, sur le support de votre choix. »
Amen.

« Facile. Sur la plateforme e-Bélial, vous n’achetez pas un fichier, mais un livre. Une fois dans votre bibliothèque numérique, vous pouvez le télécharger à volonté et dans tous les formats proposés. Pratique si vous perdez le fichier d’origine ou si vous changez de support de lecture. »
Démago, mais bien joué.

« Collectionnez. Vous n’êtes pas prêt à vous passer du papier ? Nous non plus. Achetez un livre du Bélial’ et, pour seulement 2,00 €, téléchargez son équivalent numérique (sur certains titres uniquement) »
Aïe ! Dans son élan, la réclamite aiguë a fourché. Le coût du numérique est inférieur à 2 €. On s’en doutait un petit peu beaucoup, notez, mais c’est intéressant car, et j’y reviendrai plus loin, c’est quoi au juste le prix de revient du numérique ? Et comment le définit-on ?

« Flexible. Créez vos propres recueils en choisissant parmi le fonds du Bélial’ des nouvelles à télécharger à la pièce sans avoir besoin d’acheter un recueil entier. »
Encore heureux ! Et heureusement déjà pratiqué par (presque) tout le monde. Mais à quel prix, au fait ? Je veux dire : proportionnellement au prix du recueil.

« Equitable. Compte tenu des coûts de fabrication et de distribution réduits, Le Bélial' peut reverser jusqu’à 30% du prix de chaque livre numérique vendu à l'auteur. À comparer aux 10% qui sont la norme du marché. »
J’en vois déjà qui tremblent à l’idée des horreurs que je vais de cette plume commettre. Par quoi je commence ?
Ainsi, la norme du marché en matière de droits d’auteur serait à 10 %. J’en connais plus de trente mille qui feraient un infarctus en lisant ça. Ce putain de marché n’a pas de norme ! Que des différences de traitement. Et la moyenne, totalement incalculable pour cause d’opacité, est sûrement loin en dessous de 10 %. La réalité ? 4 à 12 % sur le « poche ». 6 à 15 % sur le « grand format ». Parfois plus, pour les rares best-sellers. Souvent moins pour les nombreux auteurs « jeunesse ». Et 2 % pour les traducteurs.
Le plus facile est digéré ? On jette un oeil à la réversion ?
C’est quoi d’ailleurs cette ineptie ? L’éditeur reverse ? Il est bien charitable ou il se prend pour un fonds de pension ? Vous vexez pas, je pinaille.
Vous avez raison, les coûts de fabrication et de distribution sont réduits, tellement qu’on se demande s’ils sont signifiants.
Sur la fab, qui représente entre 15 et 20 % du prix du livre « papier », il y a un coût en numérique. Sûrement, mais quel est-il au juste ?
Côté mise en format, par exemple, vous connaissez sûrement ça : http://fr.feedbooks.com/
Et il y en a d’autres. Et il y en aura de plus en plus.
Sur la distrib, il y a un… pardon ? La quoi ?
Qui va distribuer quoi, au juste ?
Parlez-moi de diffusion, oui, ça, ça m’intéresse. Prononcez les vilains mots. Détaillez ce que demandent Amazon, la Fnac, Google, Orange etc. pour diffuser des octets par le Net. Montrez l’intérêt des bornes numériques (mdr), justifiez leur existence et leur coût sur le prix du livre. Démontrez que tout ce joli monde est indispensable à la bonne diffusion électronique de l’ouvrage. Mais surtout, surtout, expliquez pourquoi vous avez choisi de rester dans la logique de fonctionnement « papier » plutôt que de développer une logique autre ou de vous inscrire dans l’une de celles qui existent déjà, comme publie.net, numeriklivres etc.
Le numérique est une aubaine. Pour l’auteur, pour l’éditeur, pour le lecteur. Pour la première fois, l’ouvrage littéraire peut se passer des parasites qui, de surcroît, se taillent la part du lion dans l’économie du livre. La diffusion et la distribution représentent 55 % du prix de l’objet livre. Alors quoi ? On prend les mêmes et on recommence ? On s’en invente d’autres ? Pour quel service ? Pas de stock, pas de transport, pas de commerciaux (physiquement, en tout cas).
Alors qu’est-ce qui coince ? Qu’est-ce qui limite les droits d’auteur à 30 % dans votre conception de l’édition numérique, quand d’autres, spécialisés, proposent déjà 50 et même 70 % ?
La diffusion. Toujours la diffusion. Fait chier ! S’il faut, pour l’édition numérique, en passer par une économie, que celle-ci tienne compte de l’écosystème numérique. Moi, je suis en train de devenir écolo.
À 50 % minimum. Ce qui représente 1 € sur un bouquin vendu en numérique à 2 €. Combien d’auteurs touchent 1 € sur la vente d’un de leurs bouquins en poche ? Y en a-t-il sur l’agora ?

« Solidaire. En attendant l’adaptation de la loi Lang au numérique, et pour ne pas léser les libraires qui soutiennent Le Bélial’, nos livres numériques seront proposés au même prix sur e-Bélial’ et sur la plateforme EDEN. N’importe quel libraire pourra ainsi vendre les livres numériques du Bélial’. »
Vous avez peur de perdre le soutien de vos amis libraires pour les ouvrages « papier » ?
En instituant le prix unique du livre (plus ou moins 5%), la loi Lang ne favorise que les gros « libraires », ceux qui peuvent négocier une marge conséquente avec le diffuseur/distributeur. Les autres peinent à obtenir une marge viable.
Comment les libraires diffuseront-ils vos livres numériques et quelle marge allez-vous leur accorder ? Je veux dire : les gros et les petits ?
En tout cas, rassurez-les, ils n’ont pas besoin de se recycler tout de suite. Le livre papier a encore un bel avenir devant lui. Disons le temps d’une génération. Et ce sont surtout les grosses berthas qui vont trinquer. Au fait, pourquoi croyez-vous que les gros bras se démènent tous pour disposer d’une plateforme de diffusion numérique ?

Voilà, j’en ai fini.
Les ventes de liseuses croissent de façon exponentielle, même en France. Au deuxième trimestre 2010, Amazon, le plus gros « libraire » du monde, a vendu plus d’ouvrages au format numérique qu’au format papier. En août, durant le festival littéraire d’Ouessant, plusieurs conférences et débats sur l’édition numérique se sont tenus dans le cadre de Numér’île et ont été relayées en direct sur le Net. J’ai participé à la plupart et j’ai rencontré différents acteurs du numérique (et pas que du monde du livre) qui s’efforcent d’échapper aux logiques « économiques » de l’édition classique. Nous sommes arrivés à la conclusion que non seulement c’était possible, mais que ce n’était pas si compliqué que ça, bien au contraire, à condition de se soustraire au système un peu plus que centenaire (on peut même le faire remonter à l’invention de l’imprimerie) qui dicte les conditions dans lesquelles se propage (mal) la littérature et qui s’auto-entretient.
En lisant la « déclaration d’intention » d’e-Bélial, mon optimisme s’est assombri d’un certain agacement. Peut-être, puisque j’avais tendance à apprécier vos communications autour du livre numérique, parce que j’attendais du Bélial qu’il ait autre chose à proposer que l’ambiguïté des fausses innovations pour un éternel recommencement.
Vous vous trompez de beaucoup d’erreurs, les mecs.

mercredi 1 septembre 2010

le dernier départ - numerile3


elle composa agilement le code, là sous le volant,
brancha le jack de son minuscule iPod noir,
chaussa les deux écouteurs blanc,
me dit encore quelques mots comme pour me dire à tout à l'heure,
je poussai d'un geste délicat la portière de sa petite 205 verte,
elle me fit un signe attendu et complice avec son sourire éternel,
enclencha la marche arrière,
ses boucles blondes déjà s'éloignaient lentement

le portail était resté ouvert,
une fois fini son demi-tour, je regardai s'éloigner deux lucioles rouges

je n'avais pas compris alors ; ce n'est qu'au petit matin
en refaisant à pied les quelques mètres
qui me séparaient de mon quotidien gisant dans la boîte
que là, cette fois, numerile3 avait tourné la page

une onde de tristesse-bonheur m'envahit,
la lune était telle comme un point sur un i
tout là-haut dans la nuit marine, premier septembre

dans deux jours elle serait à Galashiels, Ecosse,
la-fille qui-n'est-jamais-partie
venait de clore un chapitre
et moi comme un béta j'avais les yeux troublés

see U, Liz !