213 x 211. Louvre, Paris.
S'il est des vecteurs qui soient le plus appropriés à la propagation de la culture, le livre est, incontestablement, parmi ceux qui y contribue le plus.
Ce 15 août est une halte spirituelle dans notre civilisation chrétienne. Ne pas l'évoquer aurait été un manquement à l'importance que j'accorde aux valeurs dans lesquelles je suis immergé.
Ce sont les notions de partage, de paix et d'amour.
Elles sont le fondement, le socle de nos actes qui, au quotidien, façonnent notre passage sur terre (que nous empruntons aux générations à venir).
Marie est fêtée en ce jour de l'Assomption. Marie, symbole de la maternité, de la vie.
François Régis Hutin nous le rappelle dans son édito de ce jour dans Ouest-France et cite pour l'illustrer, les récentes déclarations de deux prélats de l’Eglise catholique :
" Trop de passivité régit nos communautés, nous sommes trop endormis et distants" (Monseigneur Oscar Andrés Rodrigues Maradiana, cardinal du Honduras) et
"Il faut des rêveurs qui ouvrent aux surprises de l'Esprit, il faut transmettre des rêves et non des déceptions. Ce n'est pas d'une mauvaise conscience dont nous avons besoin, mais d'une conscience sensible Je veux des gens qui pensent, c'est le plus important. savoir s'ils sont croyants ou incroyants vient après" (Monseigneur Martini, ancien archevêque de Milan dans un livre : Le rêve de Jérusalem paru aux éditions Desclées de Brouver, 2009).
Le livre a décollé en 1456 lorsque Gutenberg a achevé sa Bible à 42 lignes (tirée à 180 exemplaires dont 12 sur parchemin).
C’est le pivot du livre d’aujourd’hui, succédant à l’incunable (1440-1500), au codex (d’environ 0 à 1400) et au volumen qui a « sévi » trente siècle durant jusqu’au VIIe siècle).
Marshall Mc Luhan a entr’ouvert la brèche dans ce « sacro-saint » medium semi-millénaire, en 1961 : « The medium is the message » : notre approche de la lecture est conditionnée par le support…
Nous y voilà avec une autre clé pour aborder l’écriture, la lecture en ce troisième millénaire naissant : toute « dérive » iconoclaste est-elle sacrilège au regard du livre ?
Le livre électronique est-il le diable qui va anéantir les auteurs, les écrivains, les papetiers, imprimeurs, éditeurs, distributeurs, libraires, bibliothécaires, critiques, toute une filière ???
Socrate en son temps ne militait-il pas déjà contre l’écriture, effrayé à l’idée que l’oralité allait disparaître et engloutir dans sa chute la culture ???
Quelques siècles plus tard, le constat est édifiant : la filière est prospère et malgré les coups de butoir du cinéma, de la télévision, de l’informatique : la culture survit, résiste, prospère même… tandis que notre planète se déforeste à vitesse grand V… tandis que la quasi-totalité des habitants ne peuvent lire, faute d'alphabétisation et/ou de coût exorbitant d'un livre papier...
Sommes-nous confinés à la stagnation ? Le livre électronique qui amorce l’émergence de nouveaux supports fait frémir la littérature, l’édition papier. La fissure se profile, faut-il – légitimement– s’en inquiéter, s’en offusquer ? N’est-il pas temps non plus de partager des territoires sans exclusive ?
Oui, de partager ? Ici dans ce domaine qui nous passionne, c’est également l'essence que nous a prodiguée le Christ.
Bonne fête à toutes les Marie !
Ce 15 août est une halte spirituelle dans notre civilisation chrétienne. Ne pas l'évoquer aurait été un manquement à l'importance que j'accorde aux valeurs dans lesquelles je suis immergé.
Ce sont les notions de partage, de paix et d'amour.
Elles sont le fondement, le socle de nos actes qui, au quotidien, façonnent notre passage sur terre (que nous empruntons aux générations à venir).
Marie est fêtée en ce jour de l'Assomption. Marie, symbole de la maternité, de la vie.
François Régis Hutin nous le rappelle dans son édito de ce jour dans Ouest-France et cite pour l'illustrer, les récentes déclarations de deux prélats de l’Eglise catholique :
" Trop de passivité régit nos communautés, nous sommes trop endormis et distants" (Monseigneur Oscar Andrés Rodrigues Maradiana, cardinal du Honduras) et
"Il faut des rêveurs qui ouvrent aux surprises de l'Esprit, il faut transmettre des rêves et non des déceptions. Ce n'est pas d'une mauvaise conscience dont nous avons besoin, mais d'une conscience sensible Je veux des gens qui pensent, c'est le plus important. savoir s'ils sont croyants ou incroyants vient après" (Monseigneur Martini, ancien archevêque de Milan dans un livre : Le rêve de Jérusalem paru aux éditions Desclées de Brouver, 2009).
Le livre a décollé en 1456 lorsque Gutenberg a achevé sa Bible à 42 lignes (tirée à 180 exemplaires dont 12 sur parchemin).
C’est le pivot du livre d’aujourd’hui, succédant à l’incunable (1440-1500), au codex (d’environ 0 à 1400) et au volumen qui a « sévi » trente siècle durant jusqu’au VIIe siècle).
Marshall Mc Luhan a entr’ouvert la brèche dans ce « sacro-saint » medium semi-millénaire, en 1961 : « The medium is the message » : notre approche de la lecture est conditionnée par le support…
Nous y voilà avec une autre clé pour aborder l’écriture, la lecture en ce troisième millénaire naissant : toute « dérive » iconoclaste est-elle sacrilège au regard du livre ?
Le livre électronique est-il le diable qui va anéantir les auteurs, les écrivains, les papetiers, imprimeurs, éditeurs, distributeurs, libraires, bibliothécaires, critiques, toute une filière ???
Socrate en son temps ne militait-il pas déjà contre l’écriture, effrayé à l’idée que l’oralité allait disparaître et engloutir dans sa chute la culture ???
Quelques siècles plus tard, le constat est édifiant : la filière est prospère et malgré les coups de butoir du cinéma, de la télévision, de l’informatique : la culture survit, résiste, prospère même… tandis que notre planète se déforeste à vitesse grand V… tandis que la quasi-totalité des habitants ne peuvent lire, faute d'alphabétisation et/ou de coût exorbitant d'un livre papier...
Sommes-nous confinés à la stagnation ? Le livre électronique qui amorce l’émergence de nouveaux supports fait frémir la littérature, l’édition papier. La fissure se profile, faut-il – légitimement– s’en inquiéter, s’en offusquer ? N’est-il pas temps non plus de partager des territoires sans exclusive ?
Oui, de partager ? Ici dans ce domaine qui nous passionne, c’est également l'essence que nous a prodiguée le Christ.
Bonne fête à toutes les Marie !
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