jeudi 27 août 2009
mardi 25 août 2009
OSONS 2 : chiche
l'avenir du livre en question
dimanche 23 août 2009
PC vs smartphone : le choc des titans
jeudi 20 août 2009
Livre Ouessant - signature de la charte...
Livre Ouessant - Exit la BNF...
illustration : ciro@tokyo
mercredi 19 août 2009
Gwenn/Samir, un duo de choc
Originaire du Maroc, né en Algérie, en 1977, mais n’ayant jamais pu mettre les pieds dans ces deux pays depuis ses neuf mois, il grandit en France, dans le sud de la Drôme. De fait, la recherche de racines a toujours porté ce jeune écrivain à jeter un regard curieux sur le monde qui l’entoure. Cette curiosité s’appliquant à tous les phénomènes naturels, il s’embrase pour la physique jusqu’à l’obtention d’un diplôme d’ingénieur.
Passionné d’écriture et de voyage, il prend ensuite son baluchon pour sillonner le monde à la recherche de « l’endroit parcouru des meilleures ondes » : Canada, Pays-Bas, Pologne, Australie… jusqu’à que sa barque ne s’échoue sur les rivages du Caillou, où il contribue, désormais, au développement d’un projet informatique de gestion du budget pour le gouvernement.
Samir Bouhadjadj est l’auteur du Poids des Rêves (prix Michel Lagneau 2006-2007) du Nouveau Nez et du Bal des Innocents en attente d’édition et d’un petit bouquet de nouvelles.
Envoûté par les mystères, la beauté et les habitants de la Nouvelle-Calédonie,il s'y est définitivement installé en compagnie de celles qui partagent sa vie, afin d’y contempler le monde au travers du fabuleux kaléidoscope culturel et humain qui prend vie à l’ombre des niaoulis.Livre insulaire Ouessant : inauguration
J - Salon du livre Ouessant c'est parti
dimanche 16 août 2009
[J-3] Quizz Numr'île Ouessant
J-4 [Break sur Ouessant] : OSONS
Il s'agit en l'occurrence de dénoncer FERMEMENT le comportement irresponsable et scandaleux des banques.
Je vous invite à consulter l'article d'Oriane Claire ici, sur slate.fr. Il n'y a rien à ajouter... sauf que, comme elle l'écrit en fin d'article : "... seule la pression citoyenne pourra faire bouger les lignes et encore, il est clair que la volonté politique, si elle existe, n'y suffit plus."
SI ELLE EXISTE. Je bondis, je m'insurge : le président des Français n'avait-il pas annoncé qu'il souhaitait "refonder le capitalisme" ? A quoi à servi le sommet du G20 consacré à la finance ? "On" ne cesse de nous envoyer des écrans de fumées pour masquer la réalité. Tout est bon pour divertir le "bon peuple". Allons encore une fois courber l'échine ? NON, assurément.
Allons-nous -enfin- nous mobiliser, nous, citoyens pour dénoncer ces pratiques insupportables, irrespectueuses de l'Homme, outrancières, CRIMINELLES (oui, une femme, une homme au chômage est un être détruit, très difficilement "reconstructible"), pour bouter les élus irresponsables qui ferment les yeux, promettent d’agir, nous mènent en bateau.
NON, c'est assez, organisons-nous. OSERONS-NOUS nous rebeller ? C'est affaire de dignité humaine. Trêve de billevesées, il est temps de bâtir l'Homme du troisième millénaire, débarrassé de ces scories (et de ses scories), réhabilité.
Purifions la vie citoyenne, éradiquons le mal.
Bouttons la finance pestilentielle hors de nos sociétés : c'est le moment.
Cessons de palabrer, de râler, agissons. Agissons pour EXIGER de nos élus qu'ils assument, qu'ils dénoncent et mettent tout en œuvre pour INTERDIRE et BANIR ces pratiques révoltantes, dans nos conseils communaux, nos conseils communautaires, nos conseils généraux, nos régions, notre pays.
Que chacun de nous prenne sa plume, écrive à son maire, à son député, à son conseiller général, à son conseiller régional, à son sénateur.
N.B : citoyen actif, je suis non encarté, non dépendant d’une idéologie quelle qu’elle soit, mon engagement politique met l’Homme au centre de la vie ainsi que je l’ai clairement exposé dans mon précédent post du 15 août, sur des valeurs. Nous sommes comptables de nos actes.
samedi 15 août 2009
J-5. Livre, littérature, spiritualité
Ce 15 août est une halte spirituelle dans notre civilisation chrétienne. Ne pas l'évoquer aurait été un manquement à l'importance que j'accorde aux valeurs dans lesquelles je suis immergé.
Ce sont les notions de partage, de paix et d'amour.
Elles sont le fondement, le socle de nos actes qui, au quotidien, façonnent notre passage sur terre (que nous empruntons aux générations à venir).
Marie est fêtée en ce jour de l'Assomption. Marie, symbole de la maternité, de la vie.
François Régis Hutin nous le rappelle dans son édito de ce jour dans Ouest-France et cite pour l'illustrer, les récentes déclarations de deux prélats de l’Eglise catholique :
" Trop de passivité régit nos communautés, nous sommes trop endormis et distants" (Monseigneur Oscar Andrés Rodrigues Maradiana, cardinal du Honduras) et
"Il faut des rêveurs qui ouvrent aux surprises de l'Esprit, il faut transmettre des rêves et non des déceptions. Ce n'est pas d'une mauvaise conscience dont nous avons besoin, mais d'une conscience sensible Je veux des gens qui pensent, c'est le plus important. savoir s'ils sont croyants ou incroyants vient après" (Monseigneur Martini, ancien archevêque de Milan dans un livre : Le rêve de Jérusalem paru aux éditions Desclées de Brouver, 2009).
Le livre a décollé en 1456 lorsque Gutenberg a achevé sa Bible à 42 lignes (tirée à 180 exemplaires dont 12 sur parchemin).
C’est le pivot du livre d’aujourd’hui, succédant à l’incunable (1440-1500), au codex (d’environ 0 à 1400) et au volumen qui a « sévi » trente siècle durant jusqu’au VIIe siècle).
Marshall Mc Luhan a entr’ouvert la brèche dans ce « sacro-saint » medium semi-millénaire, en 1961 : « The medium is the message » : notre approche de la lecture est conditionnée par le support…
Nous y voilà avec une autre clé pour aborder l’écriture, la lecture en ce troisième millénaire naissant : toute « dérive » iconoclaste est-elle sacrilège au regard du livre ?
Le livre électronique est-il le diable qui va anéantir les auteurs, les écrivains, les papetiers, imprimeurs, éditeurs, distributeurs, libraires, bibliothécaires, critiques, toute une filière ???
Socrate en son temps ne militait-il pas déjà contre l’écriture, effrayé à l’idée que l’oralité allait disparaître et engloutir dans sa chute la culture ???
Quelques siècles plus tard, le constat est édifiant : la filière est prospère et malgré les coups de butoir du cinéma, de la télévision, de l’informatique : la culture survit, résiste, prospère même… tandis que notre planète se déforeste à vitesse grand V… tandis que la quasi-totalité des habitants ne peuvent lire, faute d'alphabétisation et/ou de coût exorbitant d'un livre papier...
Sommes-nous confinés à la stagnation ? Le livre électronique qui amorce l’émergence de nouveaux supports fait frémir la littérature, l’édition papier. La fissure se profile, faut-il – légitimement– s’en inquiéter, s’en offusquer ? N’est-il pas temps non plus de partager des territoires sans exclusive ?
Oui, de partager ? Ici dans ce domaine qui nous passionne, c’est également l'essence que nous a prodiguée le Christ.
Bonne fête à toutes les Marie !
vendredi 14 août 2009
Duo placé : 13.3% et 66%
Toujours chez Chart of the day, les tenances dans l'univers smartphone, la progression de pénétration de l'iPhone (13.3%) face à ses rivaux historiques : Nokia et RIM (Blackberry).
Nokia limite la casse mais perd du terrain, l'iPhone dame le pion à Blackberry.
A eux deux, les deux compères pésent désormais 66% des profits bien que ne représentant que 5 à 10% de l'ensemble des ventes de mobiles. Valeur ajoutée considérable.
Pour information, Apple est passé devant Google en termes de capitalisation boursière : 147 milliards de $ contre 143 à Google, mais bon, ça c'est de la finance et c'est pas notre truc même si l'iPhone nous apparaît être le must en téléphonie mobile (qu'elle soit basique ou smartphone).
Enfin pour terminer notre tour d'horizon, depuis hier circulent sur le net des vidéos/photos sur la supposée iTablet d'Appple qui SERAIT annoncée le 7 septembre pour une livraison début 2010 ; tout ça bien sûr relevant du fake ou du leak, du vaporware ou ... peut-être cette fois-ci, enfin, la commercialisation du terminal tant attendu...
J-6 - Zorbec le Gras
jeudi 13 août 2009
J-7 - Livre d'Ouessant : le "off"
mardi 11 août 2009
J-8,5 (!) - Pourquoi numer'île à Ouessant ?
L’histoire a donc commencé en fin de dixième (SILI, en août 08, donc). Bruno Rives nous avait présenté les merveilleux lecteurs numériques d’alors.
Depuis, ils ont évolué, le Kindle2, puis le DX sont apparus avec les PRS 505 et le 700 de Sony, mais tout ça est plutôt concentré du côté de la 5th Avenue, très peu sur les Champs-Elysées et très confidentiel hors US.
Nous avons tous étés bluffés par les lecteurs numérique, leur parfaite lisibilité quelles que soient les conditions d’éclairage. Une seule ombre, de taille, au tableau : l’encre électronique (e-ink) est désespérément monochrome, noire...
Pour lire un roman, un polar, voire un article de presse, no problem. Quand on aborde la lecture de magazines, d’ouvrages scientifiques avec de superbes (?) camemberts —pas sûr qu’ils soient souvent superbes, mais bon... -:))— l’affaire se corse, évidemment.
Pendant l’hiver les industriels ont abordé le côté « multicolore » et s’affairent pour décrocher le jackpot... ça viendra vers fin 2010 semble-t-il.
Depuis, beaucoup ont bossé dur : les industriels taïwanais ont mis le paquet, PVI, Plastic Logic, etc. Apple aussi... ses concurrents itou ! Depuis quelques petites semaines (fin juin), l’Hydre refait surface.
Apple serait sur les rangs depuis 5 ans, mais rappelons-le, Apple computers avait sorti «en 1987 le Knowledge Navigator (Navigateur du Savoir). Son idée prend la forme d'un ordinateur portable, avec un grand écran qui se déplie à la manière d'un livre, et doté de reconnaissance vocale, de connexion sans fil et d'assistants capables de s'exprimer grâce à la synthèse vocale. » (lire http://www.aventure-apple.com/flops/newton.html)
22 ans plus tard, il paraît certain que l’ardoise électronique sera à quelques semaines près LE cadeau de Noël 2009 et ce, malgré la récession larvée. Et Apple qui a oublié « computer » sous sa marque... se lance à corps perdu (sans perdre son essence), inexorablement vers l’électronique grand public, pour achever ce que Sony avait entrepris à la fin des seventies mais n’a pas su mener à terme : être l’acteur incontournable dans le secteur et proposer un nouveau modèle économique bluffant tout en gardant son cap : des produits électroniques au service de l'homme, intuitifs, fonctionnels, élégants, mais surtout pas "low-cost".
Apple est en passe de réussir. Apple a dompté avec brio la téléphonie mobile léthargique, pourtant dominée depuis des décennies par Nokia. Apple sous la houlette de Steve Jobs, fin visionnaire va innover dans le livre numérique. L'ensemble des industriels a gelé toute annonce/sortie d'ardoise numérique, suspendus aux annonces innovantes dans quelques petites semaines de ce que sera le projet de Cupertino... afin de tenter de le cloner !
numér’île donc.
Désireuse d’apporter une réponse pertinente à la problématique des éditeurs et écrivains, des lecteurs résidant en milieu insulaire, Isabelle Le Bal réfléchit à une formule qui pourrait enrichir en termes de propositions le SILI. Que faire pour réduire/compenser les frais inhérents à la production/distribution des livres-objet quand on est isolé sur une île « ravitaillée » 4 à 6 fois par semestre/an ?
C’est avec Isabelle Aveline, Bruno Rives et les professionnels de la filière que nous réfléchissons à la manière et aux solutions, à notre contribution pour répondre avec pertinence aux défis lancés. Voilà le cadre.
Gwen Català viendra en « renfort » aux fins de nous éclairer sur l’écriture dédiée aux supports numériques, aux usages qu’il en fait, au modèle économique émergent qu’il développe et expérimente avec bonheur depuis quelques semaines. Et si ça marche pour lui, pourquoi alors ne pas « irradier » ailleurs.
C’est le sens premier de ce que nous voulons débattre avec la farouche volonté d’apporter notre pierre à l’édifice... chancelant. Gardons en tête qu’il est temps d’AGIR, d’agir pour éviter les errements de la musique, pour éviter de SUBIR ce que les politiques veulent nous imposer avec Hadopi et compagnie, par ignorance crasse du dossier, par soucis, hélas, de leurs seuls intérêts.
Parce qu’il est temps de penser autrement : numér’île !
[MàJ 6h59] si vous souhaitez affûter vos arguments, en savoir plus sur l'encre, le papier et le livre électroniques, il est essentiel de consulter les liens suivants :
- chez Bruno Rives : son blog - le papier électronique - son Manuzio
- chez Daniel Epelboin : les dessous du livre électronique
- chez Martin Zygmunt : le troisième bastion - Hadopi et la littératoire - e-reader : book killer ou book lover (mes 3 éditos et les forums qui en découlent, que j'ai animés cet hiver)
- chez Francis Pisani : un débat sulfureux sur Apple/Google
Quelques heures de lecture pour ne pas" bronzer idiot" (?)