samedi 11 juillet 2009

Libellule ≠2

photo : NASA


Le semaine dernière nous évoquions une superbe libellule via solar impulse ; voici sa cousine, en exclu. L'info nous vient de la section DangerRoom de wired.com

l'US Air Force sponsorise à hauteur de $ 450.000 les recherches de l'université de Washington relatives à un process novateur consistant à transformer les ressources organiques en énergie.

Un peu complexes, les recherches du Professeur Minoru Taya consistent à créer une version synthétique d'une bactérie se développant dans les eaux peu profondes. Ces pigments sont utilisés pour fabriquer des panneaux solaires. Les pigments au contact de l'énergie solaire captent l'énergie. Le dioxyde de carbone, digéré par la bactérie, la nourrit en glucides et produit ainsi l'électricité nécessaire à mouvoir l'aéroplane. OUF !

De plus, les cellules sensibilisées sont bon marché et petites comparées à l'alternative en silicium. Elles sont un peu moins efficaces, mais coûtent quatre fois cher moins à produire. Elles sont légères et minces, donc d'un usage généralisable.

Plus fort, de surcroît la bactérie a la capacité de s'auto-régénérer, plus besoin de changer les cellules solaires !

Complexe mais la boucle est néanmoins bouclée : le "panneau solaire" est ainsi auto suffisant ; un pas de plus vers les émissions O g de CO2.

L'énergie ainsi récoltée meut ainsi un drone (OK c'est l'aspect le plus désagréable de cette news) mais bien sûr les prolongements civils de la chose nous apparaissent prometteurs. Patienter 3 à 5 ans avant la mise sur le marché.

Nota : pour arriver à bien comprendre l'article, j'ai utilisé Reverso qui semble s'améliorer, la traduction étant quasi-parfaire... Tout augmente, y compris la pertinence des algorithmes de traduction...


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