Je reviens sur le récent post de Bruno Rives et en fait échos aux fins de parfaire votre connaissance sur un thème qui m'est cher, relatif à l'avenir de l'édition, celle des libraires et les nouveaux comportements face à la numérisation de la chose écrite, éditée, imprimée, diffusée, distribuée. Les acteurs de la filière ont encore de beaux jours devant eux.
Nous en avons longuement débattu à Ouessant fin août et puis ces dernières semaines à Quimper ; Jean-Yves Mollier l'évoque dans l'excellente émission de Monique Canto-Sperber que je vous invite à écouter : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/ethique/fiche.php?diffusion_id=68364
La lecture sur terminal numérique sera bien majoritaire vers 2020. Attention, cela ne signifie pas un abandon de la lecture sur velin... même s'il faut se préparer à l'arrivée de ce nouveau canal de diffusion.
Pour autant internet n'a pas tué l'imprimerie, la numérisation n'a pas anéanti l'oeuvre musicale (iTunes d'Apple a déjà écoulé près de trois milliards de titres ...). Tous les éditeurs se préparent à l'arrivée des e-readers. Quelques aspects techniques sont encore à peaufiner, mais ça vient, les écrans souples sont là, la technologie "quadri" arrive. Les pièces du puzzle s'emboîtent.
Il faut s'en émouvoir mais également se préparer à avoir un autre rapport -pour certains types de documents écrits (presse quotidienne, magazines, rapports techniques, manuels techniques, voire certains ouvrages rares et inaccessibles)- avec l'édition.
Arguments, contre-arguments, on peut en débattre...
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