dimanche 7 décembre 2008

Le fruit de mes recherches

Depuis un an je parcours la blogosphère.

S’est opérée en moi une longue et lente transformation : d’internaute, j’ai acquis le statut de webacteur (notion explicitée par Francis Pisani, co-auteur de l’ouvrage relatif à L’alchimie des multitudes, ouvrage qu’il est essentiel de lire, voir http://pisani.blog.lemonde.fr/

Et puis je dois également cette mutation à la prise de conscience de ce que le web 2.0 (voir la définition qu’en donne Tom’s Hardware : http://www.presence-pc.com/lexique/Web-20,03-0-470.html va apporter à notre vie.
Je me suis laissé pénétrer et, oui, les outils d’aujourd’hui ont un sens pour qui souhaite appréhender les challenges qui se profilent.

Oui, des visionnaires comme Steve Jobs, Steve Wozniak, les deux fondateurs dans les 80’s de l’atypique Apple Inc. ont tracé le sillon. L’iPhone, le dernier (mais pas ultime) fleuron de la firme à la pomme croquée, a conquis en 18 mois un espace vital de tout premier choix (Apple -aux Etats-Unis- se paie de luxe de se frayer une honorable 3è place derrière Nokia et RIM en termes de part de marché sur le segment des smartphones). Apple, toujours, vient de fêter ses 300 millions de téléchargements d’applications sur sa boutique dédiée AppStore (une sorte de iTunes qui vend des applications dédiées iPhone pour une somme ridicule de 0 à 10 euros). A ce rythme de croissance c’est plutôt un modèle économique exceptionnel...
Apple est aujourd’hui la seule entreprise qui propose en toute cohérence un matériel et un système d’exploitation cohérents, en osmose. C'est un peu comme si Renault maîtrisait la fabrication de la Twingo ET le raffinage + la distribution du super 95. On peut s’en inquiéter.. ou pas !

Oui des «évangélistes» comme Bruno Rives, le messager du papier électronique (voir son blog en colonne de droite) et auteur de l’intriguant Aldo Manuzio
http://aldomanuzio.blogspot.com/. Aux côtés de Steve Jobs, Bruno a participé à l’implantation des Mac en Europe. Humble, armé de patience, très pédagogue, disponible, Bruno est venu cet été à Ouessant nous présenter le livre électronique entre deux séminaires sur la robotique, un autre de ses dadas.
Un autre personnage m'interpelle également et n’en reste pas moins «évangélique» lui aussi : Francis Pisani que je cite en début de post. C’est un infatiguable voyageur, basé à San Francisco, qui parcourt l’Amérique (nord et sud), souvent l’Europe et prend le temps de nous inititier aux technos émergentes. Il collabore "seulement" à plus de 100 titre de presse internatioaux.
Je ne vous brosse là qu’un succint portrait de ces deux êtres qui ont bien d’autres cordes à leur arc.

En outre-et là c’est le travers de chaque être qui baigne dans ce magma des nouvelles technologies- personne ne serait rien, et moi encore moins sans l’infinie patience et l’immense désarroi qui en découle que j’inflige bien malgré moi à Marie-Claire, mon épouse, à mes enfants Nathalie, Antoine, Oriane et Cécile, à mes petits enfants, Gauthier et Thibault... C’est tout d’abord grâce à eux, que j’en suis arrivé là. Je ne compte pas sur eux pour me congratuler... D'autres m'on forgé : mes parents bien sûr et mes expériences proferssionnelles ans le donaine de la communication essentiellement.

Exposer, échanger, évaluer, expérimenter, réfléchir n’ont un sens que si tout cela n’est pas suivi d’action. C’est le challenge qui m’attend et sur lequel, je planche depuis un an . Nous sommes à l’aube naissante de ce que avec quelques amis nous allons mettre an place aux fins de servir notre territoire : apporter un peu de nous, de nos (modestes) compétences à autrui.

Oui, c’est possible et c'est le moment, grâce à Isabelle, le détonateur, celle qui m’a ouvert les yeux : «ensemble, nous pouvons y arriver». Elle a (presque) tous les talents du monde et -entre autres- celui de m’avoir convaincu d’accrocher mon wagon à sa locomotive. Je vous présenterai Isabelle dans un prochain post.
Grâce aussi à Roland, le boss qui, de main de maître, encadre notre association ; grâce à tous celles et ceux qui y oeuvrent : Nolwen, Corinne, Alain, François, Philippe et Philippe, Agnès, José, Bernadette, et bien sûr tous ceux -qui me pardonneront, je l’espère- que j’ai oublié de citer.

Enfin, quelques lignes pour parler de moi (je vais tenter d’être modeste). J’apprends tous les jours grâce au merveilleux outil qu’est internet. Oui, je sais, le net n’a pas la saveur tactile (!) du velin ni la suave odeur de l’encre (re !), n’en déplaise à Henry... Je parcours la planète chaque nuit à la recherche de connaissances que je n’ai pas acquises. Il y a quarante ans, le système scolaire m’a abandonné... Mais surtout je m’ouvre à la découverte de ce que, il y a quarante ans, n’existait pas... A l’«époque», Neil Armstrong faisait «un petit pas pour l’homme, un grand bond pour l’humanité» sur notre satellite et en noir et blanc sur mon téléviseur d’alors... A l’époque, j’ai vécu, tétanisé l’assassinat de JFK, j’étais en 5è. Un peu plus tard, en 70 j’ai remonté les Champs-Elysées un oeillet à la main pour saluer le départ de l’Homme du 18 juin. Il y a 23 ans, j’épousais la maman de nos enfants.

A l’aube de mes soixante automnes, je tente d’apporter en toute simplicité ce que je sais (Gabin disait : «Je sais qu’on ne sait jamais», ça c’est bien vrai, ça). Pour le reste, j’essaie de consommer le moins idiot possible car il s’agit dorénavant de laisser aux générations à venir un territoire le plus prospère possible. Nous ne sommes que des locataires d’un lopin de terre -non pas que nous ont légué nos parents-, que nous empruntons à nos enfants. Et de quel droit nous arrogeons-nous l’outrecuidance d'y laisser quelque empreinte que ce soit, comme si nous avions obligation d'y inscrire notre fugace passage?...
Vive les LED, vive la vidéo-conférence (on épargne ainsi à nos descendants quelques kg de CO2 ; vive le tri sélectif, le compostage, vive tout le catalogue que nous ont concocté les pros du développement durable et solidaire.*

Aujourd’hui, c’est mon quotidien (papier, déposé à l’instant dans ma boîte à lettre en métal au bout du jardin) qui me l’apprend : grand soleil, 7° sur Quimper. A 10 h 20, les cloches de la cathédrale, comme chaque dimanche, appelleront les ouailles à l’office. Tu vois, Henry, c’est tout, quoique...

* Ca ne vous a pas échappé : nos dirigeants viennent de sacrifier sur l'autel de la relance une part non négligeable des résolutions du Grenelle de l'environnement. Ainsi, pour sauver l'industrie automobile, on vient de relancer la construction des trois autoroutes. C'est pas ce qui ce fait de mieux pour lutter contre le réchauffement climatique... mais il paraît que ça va relancer l'emploi. Nous verrons bien...

Vous avez sans doute envie de laisser un commentaire ? Je vous laisse la parole...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste un petit mot pour dire combien le postestlongaliresanselandeslepetitmatin.
A+

jeanlou bourgeon a dit…

Solution préconisée : huile de foie de morue... ou de ricin
inconviénent : ça patine au démarrage (surtout pas ces temps de grand froid).
C'est comme l'informatique : binaire on/off, 1 ou 0, ça tu connais.
Autrement, pour éviter l'embourbage, voir les rallymen, y zon le matos adéquat.

Bruno Rives a dit…

Longue vie à ce blog, nous relayons...